Par « La Parenthèse Enchantée ».
Il ne payait pas de mine quand il a débarqué il y a quelques années avec ces dents à dénoyauter les cerises, son look de ptit slacker, ou plutôt son absence de look, ses chansons enregistrées à la maison avec des guitares qui « sonnaient » presque faux. Et il a bien trompé son monde le canadien Mac Demarco, car aujourd’hui, avec ce quatrième album attendu comme la nouvelle merveille du monde par toute la presse indé, il se montre encore une fois plus qu’à la hauteur. Chez lui, écrire une superbe mélodie paraît aussi simple que de lâcher un pet. Alors forcément, on boit son p’tit lait, et on savoure ces nouveaux titres aux ambiances et aux textes faussement légers en attendant de revoir Mac Demarco sur scène – comme l’an passé à Fourvières en première partie de Tame Impala – car là aussi, c’est un tout bon le bougre.